Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Vas-Y Cherche !

Les Archives

2 mai 2006 2 02 /05 /mai /2006 01:32
Index du dossier :

Partie 1  - La Genèse de Mario
Partie 2  - Mario sur Nintendo Entertainment System
Partie 3  - Mario sur Super NES
Partie 4  - Mario sur Nintendo 64
Partie 5  - Mario sur Game Cube
Partie 6  - Mario sur Game Boy
Partie 7  - Mario sur Game Boy Advance
Partie 8  - Mario sur Nintendo DS
Partie 9  - Mario sur Wii (preview)
Partie 10 - Mario RPG
Partie 11 - Mario et le karting, sa grande passion (© Omar Sharif)
Partie 12 - Mario et le sport
Partie 13 - Autres jeux Mario
Partie 14 - Wario, Luigi, Yoshi et Peach
Partie 15 - Saga Donkey Kong
Partie 16 - Apparitions de Mario dans divers jeux
Partie 17 - Références marionesques
Partie 18 - Conclusion, théorie et index



Mario s'est illustré dans bien d'autres domaines que le jeu de plates-formes. Voici donc, pour commencer, une présentation des déclinaisons RPG.



Super Mario RPG : Legend of the Seven Stars (1996, Super NES)



Super Mario RPG inaugure le genre dans l'univers du plombier. La Super NES était en fin de vie, la collaboration Nintendo/Square battait son plein et a permis d'alimenter la console 16-bits en RPGs mythiques : Final Fantasy IV, V et VI, Secret Of Mana, Chrono Trigger et j'en passe. Les deux firmes décident donc de s'associer afin d'offrir un fabuleux cadeau de retraite à la console fétiche : un RPG dans l'univers de la mascotte adepte de tuyauterie et amatrice de champignon.

Malheureusement, tout comme la majorité des RPG de la Super NES, le jeu ne franchira pas les frontières européennes (le RPG explosera véritablement sur le vieux continent avec Final Fantasy VII sur Playstation).

Depuis le début de ce dossier, je m'efforce de ne chroniquer que les jeux ayant eu le privilège d'une sortie européenne. J'ai fait une exception avec la version japonaise de Super Mario Bros 2 pour la simple et bonne raison que cette dernière fut rééditée plus tard sur deux cartouches (Super Mario All-Stars et Super Mario Bros Deluxe), je ferais également une exception pour Super Mario RPG car bien qu'étant toujours inédit chez nous, le jeu s'est fait une petite réputation au sein des joueurs adeptes du plombier en salopette.



L'aventure commence dans le château de Bowser. Mario doit une fois de plus sauver la princesse et en découdre avec donc le Roi Koopa. C'est alors que survient Smithy, un extra-terrestre voulant s'approprier le royaume champignon. Du coup Bowser est expulsé de son château et n'aura pas d'autre choix que de s'associer à son pire ennemi, Mario, afin de récupérer les sept fragments d'étoiles permettant de stopper Smithy dans son élan d'ambition.


Dans Super Mario RPG, il y a donc RPG, ce qui sous-entend que la touche Square est bien présente tout au long de la partie avec tous les éléments ayant fait la gloire du genre : combats arrêtés, points d'expériences, points de magies, statistiques évolutives, gestion d'une équipe de combattants, achats d'objets et d'équipements, nuitée à l'hôtel pour se remettre de ses blessures, carte du monde, etc.

Mais dans Super Mario RPG, il y a aussi Super Mario, c'est là que l'association Nintendo/Square prend toute son ampleur. En effet, nous avons affaire à un genre hybride entre le jeu de plates-formes et le RPG. Une fois le choix effectué sur la carte du monde, l'évolution au sein des divers lieux se fait dans un décor en 3D isométriques et Mario a la possibilité d'interagir directement avec le décor en courant et en sautant sur les plates-formes (ce qui n'est pas le cas avec un RPG pur et dur). De plus, les combats ne sont pas aléatoires puisque les ennemis sont physiquement présents dans le décor. L'affrontement a lieu si Mario entre en contact avec un ennemi. Il est donc possible d'éviter de combattre, ce qui est néanmoins déconseillé car les confrontations obligatoires avec les boss risquent de poser problème si les statistiques des personnages n'ont pas évolué.

Les combats en eux-mêmes sont interactifs, dans le sens où le joueur pourra augmenter la puissance de son attaque en pressant un bouton de la manette au bon moment. De même, le joueur pourra intervenir directement pour esquiver et/ou contre-attaquer, ce qui donne un côté attractif au simple combat arrêté où le joueur reste passif suite à l'action sélectionnée pour le personnage. Pour le reste, ça reste du tour par tour classique.


Les éléments de l'univers de Mario sont bien entendu de la partie (personnages, ennemis, lieux, objets) et s'intègrent parfaitement au genre. On trouvera donc les classiques tuyaux, les fleurs et les champignons ainsi qu'une grande majorité du bestiaire habituel. Toad et Yoshi sont également de la fête.

Comme dans tout RPG qui se respecte, le joueur dirigera une équipe accompagnant Mario dans sa quête dont voici les membres (que l'on rencontrera au fur et à mesure de l'aventure) : Princesse Toadstool, Bower, Mallow le nuage et Geno le pantin de bois. Chacun possédant son histoire et ses caractéristiques propres en combat (attaques, défenses, magie, vitesse, ...).



Cette adaptation des aventures de Mario à la sauce RPG est une réussite dans l'ensemble, accusant toutefois une durée de vie peu élevé pour un RPG, de plus le jeu ne posera aucune difficulté à un adepte du genre. Les novices en RPG et les fans de Mario devraient cependant y trouver leur compte.



Paper Mario (2001, Nintendo 64)



Les RPG sur Nintendo 64 sont extrêmement rares, tellement rares que la référence du genre sur cette machine est un Mario, Square étant parti batifoler avec Sony.

Paper Mario est un jeu assez original pour ses choix graphiques : les décors sont en 3D mais les personnages sont modélisés en 2D donnant l'effet d'être découpé dans du papier (d'où le titre). Originalité qui par son côté enfantin, ravira les plus jeunes.



Niveau scénario ça reste classique : Bowser a encore fait des siennes et Mario doit délivrer les esprits étoilés ainsi que la Princesse Toadstool qui n'a encore une fois pas manqué l'occasion de se faire kidnapper.

A l'instar de Super Mario RPG, le jeu possède des aspects plates-formes puisqu'il est également possible de sauter sur les éléments du décor et même sur les ennemis (ce qui aura pour effet d'avoir l'initiative au combat), ennemis visibles à l'écran donc toujours pas de combats aléatoires.



Les combats utilisent le même principe que dans l'opus précédent : le joueur pourra interagir pour augmenter la puissance de son attaque ou pour contre-attaquer l'ennemi.

Ici Mario sera seul à mener sa quête. Cependant notre plombier pourra être accompagné par un personnage (qui ne subira aucun dommage et qui sera donc dépourvu de points de vie) qui lui portera un petit coup de main durant les combats.



Le jeu est assez facile et est surtout destiné aux jeunes joueurs, mais le tout est assez fun pour ravir les plus grands (la présence de mini-jeux rencontrés au fur et à mesure de l'aventure joue beaucoup dans la convivialité du soft), d'autant plus qu'il serait idiot de passer à côté de ce hit de la N64 !



Paper Mario : La Porte Millénaire (2004, Game Cube)



La suite de Paper Mario débarque sur Game Cube pour le plus grand bonheur de tous !
Les principes de l'épisode précédent sont ici repris et améliorés pour la plupart.

Mario doit ici trouver les sept gemmes permettant d'ouvrir La Porte Millénaire. Les personnages sont toujours de papier et cette fois-ci le père Mario sera pliable et pourra se changer par exemple en avion de papier, en bateau ou encore se mettre en boule et de passer entre les barreaux d'une grille de par sa fine épaisseur.



Le côté RPG se traduit de la même manière que pour Paper Mario à savoir les ennemis présents sur l'écran que l'on peut éviter ou provoquer (d'un coup de marteau ou d'un franc piétinement), des combats interactifs, des personnages venant se joindre au plombier pour l'aider dans sa quête (lors de certaines phases, il est même possible de diriger la Princesse Toadstool ou Bowser), ...



L'arène de combat, quant à elle, prend place sur une scène de théâtre. Le public huera ou applaudira selon les actions effectuées, mais cela va encore plus loin puisque si le joueur met du temps à se décider, le public s'agacera et lui enverra des projectiles qui lui feront subir des dégâts. De même que le décor pourra être saboté par un ennemi et s'affaisser sur nos héros. Ces petites nouveautés ajoutent du piment durant les combats et il faudra être vigilant aux éléments extérieurs en plus des adversaires.



Le jeu est bien plus difficile que son homologue N64, sans toutefois atteindre la durée de vie d'un RPG pur jus. Il faudra tout de même une bonne vingtaine d'heures pour en venir à bout, bien plus en comptant les quêtes annexes !

Un incontournable de la console cubique à l'ambiance plaisante et conviviale !



Super Paper Mario (2006, Game Cube)



J'ai un peu hésité avant de mettre cette petite avant-première de Super Paper Mario sous la rubrique RPG.
En effet, même si le style graphique est repris des précédents opus de Paper Mario, il semblerait que le côté plate-forme soit prédominant. Mais bon, je préfère ne pas dissocier les épisodes de la saga Paper Mario donc il a tout à fait sa place dans cette partie de ma chronique.



D'après les images mises à disposition, qui annoncent d'hors et déjà un soft époustouflant, le joueur pourra incarner Mario, Peach ou Bowser.



Le jeu verra le jour sur Game Cube et sa sortie américaine est prévu pour la fin 2006. Il ne nous reste plus qu'à harceler Nintendo France pour une distribution hexagonale dans la foulée !





Mario & Luigi : Superstar Saga (2004,  Game Boy Advance)



Mario et le RPG c'est aussi sur console portable ! Avec ici une franchise dans laquelle le plombier partage la vedette avec son frère Luigi.

Mario & Luigi : Superstar Saga apporte sa touche d'originalité par rapport aux Paper Mario et autre Super Mario RPG avec un gameplay permettant le travail d'équipe, que ce soit au niveau des phases plates-formes que pendant les combats. D'ailleurs la plupart des énigmes devront être résolus en unissant les compétences des deux frères.

Le jeu est cependant mono joueur, les actions de chacun des personnages sont commandées par l'un des deux boutons de la Game Boy Advance (avec une éventuelle sélection de la commande via l'une des deux gâchettes).

L'histoire est quant à elle assez originale : un gros vilain (qui n'est pas Bowser pour une fois) vient de dérober la voix de la Princesse Toadstool à des fins destructrice. A bord de la Tortue-Jet de Bowser, Mario et Luigi se rendent au royaume de Végésia pour récupérer l'organe de la belle princesse.



Mario et Luigi seront donc indissociables tout au long de l'aventure (excepté lors de la résolution de certaines énigmes) et devront traverser toutes sortes de territoires avant la confrontation avec le gros méchant et son serviteur (désolé, ils ont des noms à coucher dehors que j'ai du mal à retenir).

Au fur et à mesure de leur quête, les deux frères se verront doter de nouvelles capacités :

- Luigi pourra à terme effectuer des super sauts en s'aidant du crâne à Mario, s'enfoncer dans le sol pour passer sous une porte ou pour déterrer des pois.
- Mario, perché sur les épaules de son frère, pourra effectuer une vrille permettant d'atteindre des plates-formes inaccessibles par un simple saut. Le plombier pourra réduire sa taille et se faufiler dans les trous et autres passages étroits et aura la possibilité d'emmagasiner une réserve d'eau conséquente pour pouvoir la recracher (utile pour éteindre les incendies).



Très vite, Mario et Luigi obtiendront un marteau chacun qui leur servira à briser des rochers pour se frayer un chemin, mais aussi à combattre car certains ennemis terrestres seront invulnérables au saut (attention nos héros peuvent s'y piquer parfois), tout comme les ennemis aériens qui ne broncheront pas face aux coups de marteau.

Plus tard, les deux frangins auront la possibilité de générer une boule d'énergie aux multiples propriétés (utiles sur le décor et en combat, tout comme le marteau).

Les points de magies sont remplacés par les points frères, utilisables pour effectuer des attaques unis via des combos appris au cours de la quête.



Niveaux équipements, les différentes salopettes permettront d'augmenter les statistiques des deux compères et les badges (également présents dans les Paper Mario) leur donneront des capacités spécifiques.

Comme les précédents opus RPG, le tout baigne dans l'univers Mario traditionnel avec son bestiaire, ses personnages, ses items et ses lieux.

Les combats se déroulent de la même manière si ce n'est les possibilités offertes par les points frères.

Le jeu est assez long mais souffre d'une certaine linéarité tout au long de l'aventure, renforçant le côté plate-forme mais handicapant quelque peu le côté RPG qui offre habituellement beaucoup plus de liberté. Heureusement, les énigmes sont plaisantes et le jeu est très convivial.



Mario & Luigi : Partners in time (2005, Nintendo DS)



La suite de Mario & Luigi : Superstar Saga ne tarde pas à voir le jour, cette fois-ci sur DS !

Le Professeur K. Tastroff a inventé une machine à voyager dans le temps. La princesse Toadstool profite de l'opportunité pour visiter le Royaume Champignon d'antan. Malheureusement, elle est faite prisonnière par l'horrible Princesse Xhampi et ses sbires. Xhampi est une extra-terrestre venu prendre possession du Royaume Champignon passé.

Suite à cette expérience spatio-temporelle, des failles, permettant de rejoindre le passé, apparaissent un peu partout dans le château. Mario et Luigi s'en serviront pour partir à la recherche de la Princesse et remettre de l'ordre dans le Royaume d'antan afin d'éviter les répercussion dans le présent.

En chemin ils rencontreront leurs homologues encore bébés avec lesquels ils s'uniront pour mener à bien leur quête.

Le nombre de personnage est donc ici doublé !
Les bébés étant en permanence sur le dos de leur double adulte (aussi bien pendant l'aventure que pendant les combats), mais auront la possibilité de se séparer en deux équipes afin de résoudre la majorité des énigmes.



Les points frères ont disparus, remplacés par des objets utilisables en équipe durant les combats (carapaces, fleurs, canons, etc.). Mis à part ce détail, les affrontements sont pratiquement identiques, si ce n'est que lors des combats mettant en scène les quatre personnages, les actions sont réalisés par équipe de deux (les deux Mario ou les deux Luigi) : à chaque tour, il est donc possible d'asséner deux coups à l'ennemi (pour les attaques sautées) ou un coup puissant (pour les attaques au marteau).

Chaque équipe apprendront divers capacités qui leur seront propres :

- Les bébés pourront utiliser les marteaux, s'enfoncer dans le sol pour récupérer les fèves et passer sous les portes, cracher de l'eau après avoir fait des réserves dans le corps de Bébé Mario, se faire aplatir pour se faufiler dans des passages étroits et voler en entrant en contact avec la vrille de leurs homologues adultes.
- Les adultes quant à eux auront dont droit à la fameuse vrille, pourront effectuer de grands sauts et auront la possibilité de se mettre en boule pour aplatir les marmots et imiter Sonic en fonçant à toute berzingue !



L'écran supérieur de la DS affichera soit la carte des lieux, soit les actions parallèles des bébés en cas de séparation momentanée (les adultes investissant l'écran tactile).

Pendant les combats, l'écran supérieure sera réservé aux ennemis qui l'investiront selon leur capacités (appel de renforts, attaques spécifiques, etc.).

Du fait de la disparition des points frères qui nécessitaient une bonne synchronisation des boutons (l'utilisation des objets est beaucoup moins fastidieux), la prise en main des phases de combat est beaucoup plus simple et effectuer des actions avec les quatre personnages deviendra vite un réflexe.




Par contre, le jeu souffre toujours de cette linéarité. A aucun moment le joueur confirmé ne se retrouvera bloqué, à errer à droite ou à gauche à la recherche d'une solution. Le jeu est par ailleurs plus court que son homologue Game Boy Advance. Seules les combats réhaussent la difficulté du soft : certains boss sont très coriaces et le joueur devra mettre à contribution son sens de l'observation pour trouver les failles et esquiver les attaques.

Un petit bémol pour le scénario qui n'exploite pas assez (voir pas du tout si ce n'est à une reprise) les répercutions des actions dans le passé sur le présent et les paradoxes temporels inhérents à ce genre d'histoire à base de voyages dans le temps.

Malgré cela, le jeu est fabuleux et se doit de figurer dans la ludothèque de tout possesseur de Nintendo DS !



Prochaine partie : la saga Mario Kart !
Partager cet article
Repost0

commentaires

F
Il faudrait que je l'essaye, ce super paper mario !!! :)
Répondre
T
j'ai pas fait les RPG Mario de la SNES et de la N64, par contre, Paper Mario sur Gamecube a été pour moi un gros, gros coup de coeur !! Vraiment rafraichissant, comme j'avais pas fais les autres, c'était super inovant pour moi, et j'ai trouvé le mélange de plateforme et de RPG très bien foutu. Et y'a une sorte d'humour à la con qui m'a bien fait marrer !<br /> Mario&luidgi sur DS est bien sympa, même si ça n'a pas été autant un coup de coeur que pour Paper Mario. Comme le dit morse, peut-être trop linéaire, effectivement.
Répondre