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Vas-Y Cherche !

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26 juin 2006 1 26 /06 /juin /2006 23:03


Rappel du principe :

D'un côté les noms de villes qui ne servent à rien d'autre qu'à désigner des villes. C'est un peu gâché. D'un autre côté, il existe des situations que l'on retrouve tous les jours pour lesquelles il n'existe pas de mots. Le but est d'associer les deux pour enrichir le vocabulaire français.

Dernière partie des définitions issues de L'Eclectique Super Valable et Abus Dangereux : lettres S à Z.


S

Saint Gènes de Fronsac (n.f.) : La situation embarrassante, pour les auteurs, de se trouver face à quelqu’un qui aime beaucoup « Le sens de Liff » et qui en utilise tout le temps, alors qu’on ne se souvient plus du sens (exemple : « Ca alors, tu viens de faire un Villeneuve-les-Avignons ! » « Hein ? C’est quoi ? » « Ben tu te souviens plus ? C’est toi qui l’a écrit, pourtant ! » « Ah, euh... Non, c’était quoi ? »).

Saint-Paul (n.m.) : La personne qui jure qu’il ne trompera jamais sa femme, même si l’occasion se présente, justement parce que l’occasion vient de se présenter et qu’il l’a maladroitement laissé passer.


Salies de Béarn (n.m.) : Enlever les cornichons des Big Mac (par extension, enlever la poitrine de porc des boîtes de cassoulet William Saurin).


Sancoins (n.m.) : L’interrupteur qui est placé à un endroit illogique et que l’on ne trouve jamais alors que la pièce est plongée dans le noir le plus complet.


Sarlat (n.m.) : Les excuses vagues et de toute évidence fausses qu’on donne pour ne prêter d’argent (exemple : « J’ai déjà retiré tout le fric autorisé par semaine sur ma carte bleue », « Avec les impôts à la fin du mois, ça va être dur », « Ah ouais, j’allais te demander la même chose »).


Sauteyrargues (n.f.) : Système consistant à subordonner une grande décision personnelle à un tout petit événement de rien du tout. Exemple : « allez, si le feu passe au vert dans les 5 secondes, je quitte Claudine. 1, 2, 3, 4, 4 et demi, 4 trois quarts, 5. Eh merde, putain de feu à la con ».


Savenay (n.m.) : Le fait, lorsqu’on passe l’aspirateur, de passer plusieurs fois sur une ficelle qui refuse de se laisser aspirer, de la ramasser, de l’examiner, et de la remettre par terre pour donner une dernière chance à l’aspirateur.


Seichard (adj.) : Ne plus avoir de cigarettes à trois heures du matin un dimanche 1er mai en pleine campagne : « Seichard ? Encore ? Décidément, je suis vraiment con ! » (R. Lamoureux).


Seillons Source d’Argens (n.m.) : Le bonheur tranquille que procure le fait, pour une boulangère, de n’avoir qu’une chose à dire pendant toute la journée : « bonjour monsieur, un pain ? voilà, quatre dix, et quatre-vingt dix qui font cinq francs, merci. Au revoir monsieur, bonjour madame, une baguette pas trop cuite ? voilà, trois vingt, merci madame, bonne journée, nbonjour madame, un pain ? voilà... » (voir Sourcieux les Mines).


Semboues (n.m.) : Une chaussure seule qu’on trouve dans le caniveau, plongeant dans l’incertitude quant à son origine : comment quelqu’un a-t-il pu jeter une seule chaussure ? Et pourquoi dans le caniveau ?


Siemianowice Slaskie (n.f.) : La musiquette informelle que sifflent tous les maçons, à base de trilles.


Sologne (n.m.) : Les personnes qui bâtissent une réputation sur une seul oeuvre. Exemple : Axel Bauer (Cargo de nuit), Robert Lamoureux (Mardi, le canard était toujours vivant), Yves Duteil (Prendre un enfant par la main), etc.


Sourcieux les Mines (n.m.) : La rupture brutale du Seillons Source d’Argens (voir ce mot) lorsqu’un client, au lieu de demander un pain ou une baguette, demande une génoise pour 4 (et en demande le contenu), avec bougies d’anniversaire, un chausson aux pommes et deux Nuts et vous n’auriez pas un sac pour mettre tout ça ? Je peux payer en carte bleue ?


T
Terrasson la Villedieu (n.m.) : Le sentiment que le sol se dérobe lorsque, depuis plusieurs minutes, vous parlez avec une personne qui vous encourage du regard en hochant la tête, disant exactement la même chose que vous mais en tirant de cette brillante communion verbale une conclusion exactement inverse de la vôtre.


Thessalonique (n.f.) : La blague archi-usée que Dechavanne raconte le mardi soir et que quinze personnes vous racontent le mercredi.


Tournus (n.m.) : L’obligation de remettre à l’heure les magnétoscopes, les radio-réveils et toutes les pendules digitales après une coupure de courant.


Tréboul (n.m.) : Le type qui vend des roses en allant de table en table dans les restaurants, et qui insiste lourdement même lorsque les deux occupants d’une table sont des directeurs financiers en train de parler d’affaires et de toute évidence pas prêts à s’offrir mutuellement des fleurs.


U

Pas de définitions pour la lettre U.


V

Valdahon (n.m.) : Médicament que l’on prend par deux lorsqu’ils sont à absorption buccale, alors qu’il aurait été plus simple d’en faire un seul gros et puis basta. « Comment dit-on quand on prend 14 d’un coup ? » (Jim Morrison).

Verrue (adj.) : Etre obnubilé par un détail grotesque sur le visage de la personne à qui on parle, sans oser en parler et en se forçant à ne pas y penser (bouton bien mûr, énorme verrue, filet de morve, etc).


Vieux Reng (v.tr.) : Siffloter pendant un bon quart d’heure le refrain d’une chanson très con ou d’une pub et s’en rendre compte en espérant que personne n’a entendu. Par extension, chanter phonétiquement les paroles d’une chanson étrangère.


Vire (n.m.) : Le quiproquo qui résulte du Fleury Sur Orne (voir ce mot).


Voisins le Bretonneux (n.m.) : Etat d’énervement causé par une sonnerie de téléphone chez le voisin alors qu’on attend un coup de fil important depuis plus d’une heure.



W

Pas de définitions pour la lettre W.

X

Pas de définitions pour la lettre X.

Y

Pas de définitions pour la lettre Y.

Z

Pas de définitions pour la lettre Z.


Un grand merci à Cyril Baron, Michel Desangles, Olivier Ka et Sébastien Hamon pour les définitions et le concept (bon ok, ils l'ont piqué à Douglas Adams...) !

Lors de la prochaine édition, je me tenterai à vous proposer des définitions de mon cru.

Voir les lettres A à C.
Voir les lettres D à J.
Voir les lettres K à M.
Voir les lettres N à R.
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25 juin 2006 7 25 /06 /juin /2006 23:37
Après le trajet, voici les vacances, les vraies.

Pour les explications du concept de l'anti-photo de vacances, voir l'article précédent.



On commence avec un parfait inconnu qui secoue son tee-shirt sur la plage :


Admirez-donc le mauvais cadrage et le beau slip de bain moulant du gus...




Ensuite, un magnifique contre-jour sur une haie, avec la petite touche artistique représentée par la poubelle à droite :





On reste dans la même thématique avec cette vue dos à la mer d'une poubelle taguée (de même que le poteau auquel elle est fixée) :


J'aurais l'occasion de revenir en détail sur un de ces tags, dans ma rubrique le mur à hiéroglyphes.




Toujours dos à la mer, un joli petit muret qui doit régulièrement être confondu avec un urinoir (je vous fait grâce d'un zoom sur les traces attestant ce constat) :





Nous terminons la série "dos à la mer" avec cette femme, accoudée sur son balcon, mattant les torses mâles (dont le mien !) exposés sur la plage :






Une vieille publicité pour une marque de Cognac à moitié effacée, à l'angle d'une rue perpendiculaire au bord de mer :






Et le meilleur pour la fin avec l'immortalisation de... ma serviette de plage !

C'est vrai quoi, personne ne prend en photo sa serviette de plage seule, il faut toujours qu'il y ait un clampin allongé ou assis dessus !

Spéciale dédicace à toutes les serviettes de plage du monde :



Pour ceux qui n'auraient pas reconnu l'illustration sur ma serviette, il s'agit en fait des pilliers du Grand Port de Rhôdes situées à l'emplacement supposé du Colosse (sixième merveille du monde).


Voilà, vous savez désormais tout sur mon séjour... hormis le lieu, mais avec tous les éléments que je vous ai fournis sur les images, ça ne devrait pas être bien difficile à trouver (quoique si un peu quand même).



Si vous aussi vous êtes un adepte de l'anti-photo de vacances, n'hésitez pas à m'envoyer vos clichés que j'exposerai ici-même, dans ma Caverne !

Au contraire, si vous avez raté de vraies photos de vacances, au lieu de les supprimer de votre appareil-photo numérique, faites les donc suivre, ce serait idiot de perdre tous ces efforts (sortir l'appareil de l'étui, allumer l'appareil, positionner le bon réglage, prendre la photo, regarder le résultat, éteindre l'appareil pour enfin le ranger dans son étui... mine de rien ça en fait des mouvements inutiles si l'oeuvre termine sa carrière à la corbeille).





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24 juin 2006 6 24 /06 /juin /2006 22:58
Comme promis, je consacre ce week-end à l'exposition publique de mes photos de vacances... qui ne sont pas vraiment des photos de vacances classiques.

On parlera plutôt d'anti-photos de vacances. Le concept est simple : prendre à contrepied les habitudes photographiques du vacancier moyen.

Donc vous ne verrez aucun coucher de soleil, aucun splendide paysage, aucune vue de la mer, aucune photo de de Tata Gisèle devant une statue d'un dieu grec bien membré.

Par contre seront à l'honneur : murs sans intêrets, photos de l'autoroute, vues dos à la mer, poubelles judicieusement placées, illustres inconnus qui passaient par là et autres éléments qu'on ne pense jamais à immortaliser quand on est en vacances ! Bien entendu, le contre-jour, les flous et les mauvais cadrage sont toujours les bienvenus (c'est la cerise sur la gâteau).

La première partie de mon album de vacances sera consacré au trajet (qui comporte 75% d'autoroute).

Tout d'abord les éoliennes que l'on peut admirer au niveau de la sortie sud de Montélimar sur l'autoroute A7. Le temps était magnifiquement gris :




Ensuite, arrêt sur une air de repos, le soleil était de retour et j'ai donc pu immortaliser, à travers la fenêtre de ma voiture et à contre-jour, un gars qui rejoignait son camping-car :




Sur l'autoroute, des panneaux signalent fréquemment les lieux historiques ou culturels traversés ou les vestiges que l'on peut admirer. Ici il s'agissait de la Forteresse de machin-chose (je ne sais même plus à quel niveau j'ai pris cette photo) :




On ne pense jamais à immortaliser les barrières de sécurité qui pourtant nous accompagnent tout au long du trajet :




Idem pour les panneaux lumineux nous donnant des consignes de sécurité ou nous indiquant un embouteillage :




Admirons ici Notre-Dame de je-sais-plus-qui :



Flagrant délit d'exès de vitesse. Les radars ne m'ont pas flashés, je m'en suis donc personnellement occupé (et puis on ne pense jamais à prendre en photo son compteur de vitesse) :



Attention cher lecteur, ne faites pas ça chez vous (enfin dans votre voiture) : il est extrêmement dangereux de dépasser la vitesse autorisée... et encore plus de prendre des photos en conduisant...

La suite demain avec les vacances à proprement dites !


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9 juin 2006 5 09 /06 /juin /2006 10:55
Cette semaine, outre les récurrents Sens de Liff (avant-dernière partie, ensuite je vous proposerai mes propres définitions) et Léguman (troisième épisode), je me suis risqué à taper sur une icône nationale telle que David Douillet par que du fin fond de ma caverne je suis à l'abri des représailles alors qu'il vienne à la nage le gros Douillet, ça m'étonnerais qu'il résiste aux eaux glaciales AHAHAHAHAHAHAH.

De retour au pont de la peur, j'ai fait une stupéfiante découverte qui m'a amenée directement sur Panda Pixela, un site de Pixel Art amré d'un concept génial qui permettra au talent ou non-talent de chacun d'entre vous d'être enfin reconnu par la communauté webienne.

En attendant, je vous laisse les clés de ma grotte, je m'en vais quelques jours là où il fait chaud parce que, quand même, la canicule au Groënland ce n'est pas pour demain.

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8 juin 2006 4 08 /06 /juin /2006 10:44
Je suis venu vous dire que je m'en vais...

J'ai bien failli mettre cette phrase d'introduction en titre d'article mais j'ai pensé que cela pouvait s'avérer extrêmement brutale pour tous mes fidèles visiteurs (que je remercie encore une fois au passage), que je rassure tout de suite car ce départ n'est pas définitif.

L'édition 2006 de la Coupe du Monde de Football débutant demain, je préfère m'exiler quelques jours, quitte à laisser mon blog momentanément à l'abandon (certes, je l'avais déjà fait lors de mon élaboration du dossier Mario), pour éviter le tapage médiatique et sociale inévitable dans une région comme celle où je vis.

Je reviendrais pour des huitièmes de finales, en espérant que l'Equipe de France réitère son exploit de 2002 pour que l'engouement retombe comme un soufflet.

Rendez-vous dans quelques jours. Et promis, je vous montrerais mes photos de vacances !
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7 juin 2006 3 07 /06 /juin /2006 00:29
Oui oui, vous avez bien lu : je suis un artiste. Mais je ne suis pas le seul car vous aussi vous êtes des artistes, même si la plupart d'entre vous ne le savent pas encore.

Si vous avez des doutes, allez donc jeter un oeil sur :


L'accès à l'art pour tous via la méthode du Pixel Art Obscur, tel est le but de ce site étrange et mystique, dont l'adresse est gardée secrête depuis plusieurs générations de squatteurs du pont de la peur avant que votre serviteur ne la découvre grâce aux méthodes d'investigations enseignées par Jean-Philippe Spouse et Julien Renad de la Brigade du Net (je vous parlerai de ses deux compères très prochainement).

Le maître des lieux n'est autre que le célèbre Panda Sacré (photo ci-contre). Ce dernier propose un musée virtuel dans lequel sont exposés ses propres oeuvres d'infographie ainsi que celles des internautes. Pas besoin de savoir manier la souris cepandant, car le site est avant tout destiné à ceux dans qui les portes des écoles d'arts plastiques se sont injustement refermées, mais aussi à ceux qui ne pensent pas avoir cette fibre artistique, ceux qui ont deux mains gauches, ceux qui n'ont jamais pu dépasser le niveau d'excellence atteint à l'école maternelle.

Bref ceux pour qui le moindre dessin (infographie ou sur papier) se transforme en un gribouilli puéril (voir immonde).

Bien entendu il y a aussi la place pour les surdoués de Paint Shop Pro, le Panda ne fait pas de sectarisme.

Chaque dessin est classé dans une catégorie bien précise selon le modèle ayant servit de base (entre 10 et 12 bases disponibles pour le moment... c'est à dire 11 quoi !). Si aucune base n'a été utilisée, pas de panique ! Votre dessin sera exposé dans la catégorie "créations indépendantes".

Exemple de dessin réalisé avec la base Narcisse :

Jésus était un beauf.

Pour des raisons évidentes due à son caractère blasphématoire, cette oeuvre n'est pas exposée sur le site et n'engage que son auteur (c'est à dire votre serviteur) :


Chaque dessin exposé donne un point de compétence "talent" à son auteur. Des concours à thèmes sont également organisés permettant de gagner des compétences dans les catégories représentant ledit thème.

Au départ, je comptais illustrer cet article avec quelques chefs d'oeuvres issus du site, mais ces derniers étant désormais très nombreux, le choix aurait été extrêmement difficile. Je vous invite donc à admirer les oeuvres par vous-même (catégorie Mes Créations pour celles du Panda et Vos Oeuvres pour celles des internautes).

Je ne peux également que vous inciter à envoyer vos créations au Panda qui se fera un plaisir de les mettre en ligne très rapidement (le soir-même la plupart du temps). Le site n'est pas avare d'explications sur la procédure à suivre et propose même, en plus d'une définition très explicite du Pixel Art Obscur, des tutoriaux pour les extra-terrestres n'ayant jamais ouvert Paint (ou équivalent) de leur vie.

Si vous hésitez encore et que vous doutez de votre talent, rappelez-vous que sur Panda Pixela, même le laid est beau (et non pas : même le lait est de l'eau, ce qui est totalement faux... sauf pour le lait en poudre).



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6 juin 2006 2 06 /06 /juin /2006 00:29
Me voici de retour dans les bas fond de ma commune, bien décidé à connaître la vérité, l'objet de toutes les convoitises, bref ce que mes agresseurs ne voulaient pas que je vois lors de ma dernière escapade en ce lieu de peur.

Me voici devant le célèbre tag "Le pont en force". Personne à l'horizon, parfait ! Il faut dire qu'à 7h du matin, les gardiens du lieu commencent leur nuit de sommeil, du coup ça me laisse le temps d'examiner le pont de fond en comble.

Je ne tarde pas à remarquer une inscription en rose, juste en dessous de la devise qui me value bien des ennuis la dernière fois.


La même inscription se trouve au pied du pont :


Mais qu'est-ce donc ? Approchons-nous un peu...



Je... je ne rêve pas, il s'agit d'une adresse internet et pas des moindres : celle de Panda Pixela !



On ne voit pas très bien sur les photos car j'ai du les réduire pour le besoin de cet article, mais l'inscription est claire et resplendissante sur ce pont triste et glauque (voir photo taille réelle).

Pas de doute, le secret était fort bien conservé. Les scélérats voulait empêcher l'accès à l'art pour tous et l'apprentissage du Pixel Art Obscur grâce à ce magnifique site. Je comprend donc pourquoi j'ai été assomé puis ramené sur mon canapé devant la Maillon Faible ! ON VOULAIT ME CONTRE-CULTIVER AU LIEU DE ME PERMETTRE DE DEVENIR UN ARTISTE RECONNU GRACE A PANDA PIXELA !!!!

Ma persévérance s'est finalement avérée payante AHAHAHAHAHAHAHAH !

Je me remets de mes émotions et je vous présente l'antre du Panda Sacré dès demain...

En attendant, je me demande bien qui est l'auteur de ce graffiti salutaire...
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5 juin 2006 1 05 /06 /juin /2006 22:47


Le Mixeur est enragé
Les légumes sont en danger
Il avale sans regarder
Et tout ça rien que pour cracher
Les carottes sont-elles cuites ?

NON !



Premier Léguman à l'extérieur (ce qui deviendrait très fréquent à partir de la deuxième saison).

Un énorme Mixeur sème la terreur au marché : la tranquilité des légumes et des fruits bien au chaud dans leur cagette est perturbée par cet énorme robot de cuisine.

La bête ressemble à une grosse boîte de conserve chaussée de basket (important pour la suite des événements) et muni d'un bras avec lequel elle dérobe oranges et tomates, qu'elle avale sans ménagement.

Le Mixeur digère très vite les pauvres fruits et les régurgite aussitôt à l'état de bouillie par un petit conduit situé sur son bas-ventre. Je vous ferait grâce de la symbolique plus que flagrante avec notre propre système de digestion et d'évacuation.


Le Mixeur régurgite ses victimes

Mais Léguman, caché derrière un étal, observe la scène depuis le début, dans une posture très inquiétante (mais on commence à avoir l'habitude).

Alors que le Mixeur s'attaque aux pommes, le super-héros sort de sa cachette. Un zoom arrière accompagne l'exposition de ce dernier face à son nouvel ennemi.




Apparition terrifiante de Léguman


Ni une, ni deux, le Mixeur détale comme un lapin (vous comprenez l'utilité des baskets à présent), Léguman se lance aussitôt à sa poursuite.


Le Mixeur devient la proie


On se délecte alors d'une séquence de toute beauté : la scène est filmée au ralentit et en contre-plongée. Le réalisateur capte tout d'abord la panique du Mixeur puis de son poursuivant.

L'appareil a une posture très statique pour courir, on ne voit que son bras se balancer dans les airs de façon hasardeuse, on comprend dès lors l'issu de la course.

Quant à Léguman, ses mouvements de bras et de jambes sont amples, réguliers... et effrayants. On sent que le super-héros est à l'aise dans cette situation dominatrice et qu'il ne va pas tarder à rattrapper le broyeur de légumes.


Léguman à la poursuite du Mixeur

Le Mixeur, à bout de souffle, biffurque de la zone piétonne pour terminer sa course au bord du trottoir recouvert de pelouse. Léguman le projette sauvegament à terre.

Plaquage en bonne et due forme


Pour mettre hors d'état de nuire son ennemi, notre héros n'hésite pas à procéder à une énucléation en amputant le pauvre Mixeur de son petit tuyau d'évacuation. Encore un fois la symbolique est évidente : Léguman met en oeuvre, avec plus de 20 ans d'avance, les idées de Sarkozy en matière de repression contre le viol.


Triomphe de Léguman


Et toujours la posture de la victoire face caméra !

Après la vision de cet épisode, on peut se demander si le Mixeur avait vraiment de mauvaises intentions. En effet, on remarque que le marché est désert et que les cagettes contiennent en fait les invendus. Invendus qui termineront de toutes façons au fond d'une poubelle dans laquelle ils pourrirront dans d'atroces souffrances.

Franchement c'est un grand service qu'a rendu le Mixeur à ces pauvres fruits...


Prochain épisode : Léguman contre l'Avion Fou du Cuisinier.


Voir aussi :

Léguman, sa vie, son oeuvre
Léguman contre l'Aspirateur
Léguman contre la Mouche Casquée

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4 juin 2006 7 04 /06 /juin /2006 16:57
Non il ne s'agit pas d'une photo prise à la Gay Pride !

Tout le monde aura reconnu, David Douillet, l'un des plus grands judokas français de tous les temps, également parrain de multiple associations humanitaires depuis sa retraite sportive.




Palmarès de l'individu :

- Double champion de France (1991 et 1992).
- Champion d'Europe (1994).
- Quadruple champion du monde (1993, 1995 dans deux catégories différentes et 1997).
- Double champion olympique (1996 et 2000).
- Champion d'Europe juniors (1988).


Et je ne m'attarde pas sur ses médailles d'or et d'argent ainsi que ses victoires en équipe, en tournoi ou en club.

Cependant, je ne porte pas vraiment dans mon coeur cet athlète irréprochable, et ce pour une raison qui n'entâche certes pas son prestigieux palmarès, mais qui noircit un peu l'homme, sa gentillesse et sa bonté qu'il expose constamment au grand public.

Voici donc l'anecdote :

Le 24 janvier 1998, dans la commune de Charvieu-Chavagneux (Isère), le gymnase Jean Clément est détruit lors d'un incendie criminel. La mairie décide donc de mettre les petits plats dans les grands en construisant un nouveau gymnase deux fois plus important (une grande salle de 1350m², une salle spécialisé de 400m², trois murs d'escalade, aires de sport extérieur, ...) sur le terrain vague situé derrière La Poste.

Petite parenthèse : la thèse de l'incendie criminel me semble un peu douteuse... Connaissant le maire, je pencherais plutôt pour une arnaque à l'assurance
mais bon cela n'engage que moi (un projet de gymnase avait auparavant été rejeté car la commune en possèdait déjà deux : Alain Mimoun et Jean Clément... l'un d'eux était donc de trop et comme par hasard, c'est le plus ancien qui a trinqué).

Donc le nouveau gymnase est prêt à l'emploi à l'issu du premier trimestre 2000 et ce fut une bonne nouvelle pour tout le monde (en attendant la construction, nos entrainements de tennis de table avaient lieux dans une salle des fêtes juxtaposée au gymnase Alain Mimoun).

Exit Jean Clément, pauvre joueur de rugby post Première Guerre Mondiale et place au gymnase David Douillet ! Ce dernier déclara, par presse interposée, qu'il se trouvait extrêmement touché par l'initiative, d'autant plus qu'il s'agissait du premier gymnase portant son nom. Il donna son accord pour venir inaugurer l'édifice. La date fut fixée au 10 mars 2000.

Vous imaginez sans doute la joie des petits judokas en herbe charvieulands à l'idée de rencontrer le plus prestigieux représentant de leur sport. Bien entendu, ils avaient préparé une exhibition spécialement pour leur idôle et beaucoup d'autres surprises à son attention.

Malheureusement, quelques jours avant l'inauguration, David Douillet se désiste, prétextant qu'il doit se préparer pour les Jeux Olympiques de Sydney. Il remis donc sa visite à plus tard, ré-affirmant qu'il viendrait quand même quoiqu'il arrive.

Le gymnase fut donc inauguré sans le sportif, les jeunes judokas furent extrêmement déçus, certains éclatèrent même en sanglots en apprenant que David Douillet manquerait à l'appel. Mais tout espoir n'était pas perdu car l'interessé a affirmé son désir de venir admirer l'espace sportif à son nom.

Un touriste lyonnais à l'entrée du gymnase


Sydney 2000 : David Douillet conserve son titre de champion olympique remporté quatre ans plus tôt à Atlanta.

A l'issu des jeux, le judoka annonce sa retraite sportive. Ce qui donne de nouveau espoir aux jeunes licenciés d'approcher le maître en la matière.

Six ans plus tard, le Gros Douillet (comme je le surnomme affectueusement) n'a toujours pas mis un pied à Charvieu et ne verra sans doute jamais la couleur de son beau gymnase !

Que son coach lui ait conseillé de ne pas faire le déplacement pour se concentrer sur les J.O. passe encore (mais bon on était quand même à six mois de l'événement...) mais que Môssieur Douillet ait le temps de s'afficher avec une septuagénaire pour collecter des centimes, même si c'est pour la bonne cause, j'ai du mal à avaler !

Le bonhomme est certes très sollicité mais il a fait une promesse à ses jeunes admirateurs et je ne pense pas qu'il soit impossible de caser une petite visite à Charvieu dans son emploi du temps de ministre (le maire se ferait un plaisir d'utiliser l'argent sale de la commune pour lui payer le déplacement et organiser son accueil). Visiblement il n'a guère envie de perdre son temps dans un petit bled de bouseux...

La canicule de 2003 n'ayant pas perturbé Bernadette, tout espoir est désormais vain.

Espèce de gérontophile va !!!



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3 juin 2006 6 03 /06 /juin /2006 23:03


Rappel du principe :

D'un côté les noms de villes qui ne servent à rien d'autre qu'à désigner des villes. C'est un peu gâché. D'un autre côté, il existe des situations que l'on retrouve tous les jours pour lesquelles il n'existe pas de mots. Le but est d'associer les deux pour enrichir le vocabulaire français.

Aujourd'hui, les lettres N à R.


N

Pas de définitions pour la lettre N.


O

Orléans (n.f.) : Faute d'orthographe nulle sur une étiquette à la devanture d'un magasin luxueux (voir Alger).

Ouagadougou (n.m.) : Un mot à ne pas prendre quand on joue au pendu, parce qu’il révèle trop de lettres dès qu’on a placé les deux premières et les identiques (exemple : hu—u----u pour hurluberlu).


P

Paimpol (adj.) : Le fait de changer de file et de s'apercevoir que la file qu'on vient de quitter se met à rouler alors que celle dans laquelle on se trouve s'immobilise irrévocablement (voir Paimpont).

Paimpont (adj.) : Le fait d'être dans la file de voiture qui ne roule pas (voir Paimpol).

Passais la Conception (adj.) : Attitude faussement décontractée que l’on adopte quand on se lance intérieurement le défi de ne poser les pieds que sur les bandes blanches des passages-piétons.

Pathétisme (n.m.) : Le fait de lire B.H.L. pour de vrai.

Piémontaise (n.f.) : La figure de style par laquelle une femme, au début d'une relation, explique qu'elle est particulièrement libérale et tolérante, et qu'elle comprend tout à fait qu'un homme regarde les matches de foot et rentre tard le soir, qui dissimule en fait un conventionnalisme et une intolérance rares, qui ne se révèlent qu'une fois la relation bien installée.

Pierrefond (adj.) : Le fait de confondre Pierre Richard et Francis Perrin.

Pissos (adj.) : Se dit d'un professeur d'anglais qui prononce "choule deux" au lieu de "choude" pour que ses élèves comprennent bien qu'il y a un L avant le D, alors même qu'ils sont en terminale.

Plaimbois du miroir (n.f.pl.) : Les femmes maladivement maigres qui se trouvent trop grosses, parce qu’elles sont tellement maigres qu’on leur voit les os, et qu’elles trouvent que ces os forment des protubérances disgracieuses.

Prats de Mollo la Preste (n.pl.) : Les gens capables de faire croire qu’ils sont très occupés, simplement parce qu’ils ont l’air affairés et débordés, alors qu’ils ne font rien de concret.

Puisserguier (v.i.) : Entrer dans des toilettes au début d'une entracte, se soulager bruyamment, et ressortir en s'apercevant qu'on est dans des toilettes pour dames et que les dames forment justement une haie d'honneur devant la porte.


Q


Quevauvillers (n.m.) : Le réflexe qui consiste, lorsqu'on a un pèse-lettres sous la main, à peser tous les objets usuels qui traînent : ciseaux, stylos, paquets de cigarettes...

Quimper (v.t.) : Le fait d'être en haut d'un escalier de huit étages et de lancer un mégot en espérant qu'il atteindra le rez de chaussée sans toucher la rample (voir Biscarosse).

Quincy (n.f.) : Le genre de ceinture de sécurité qui se bloque lorsqu'on se retourne pour regarder si on a encore de la marge, dans un créneau.


R

Redon (n.m.) : Le ton très particulier qu’emploie une personnalité pour nous parler d’un problème de société. « Si je suis triste ce soir, c’est parce que des enfants meurent » (A. Delon, Téléthon 92). « Tiens, il nous fait un redon ; il va encore nous taper des thunes » (un téléspectateur).

Rémoulins (adj.) : Le fait d’avoir ré-inventé quelque chose qui existe déjà depuis très longtemps, comme la démocratie ou le trottoir roulant, au terme d’un très long raisonnement qui a pour but premier d’améliorer la société (exemple : « Tu vois, les bagnoles, c’est con, gaspiller autant d’énergie pour une seule personne. Ce qu’il faudrait, c’est par exemple que les gens qui vont au même endroit se donnent rendez-vous à une heure donnée et y aillent ensemble. On pourrait même faire des bagnoles géantes pour mettre des dizaines de personnes, en étudiant bien les chemins… Hein ? L’autobus ? Ah ouais, t’as raison »).

Retournac (n.m.) : L’état de confusion momentané dans lequel se trouve un chien dont le propriétaire a fait semblant de lancer une balle, en la gardant en fait dans sa main.

Révard (adj.) : L'action d'essayer de rester dans un rêve après avoir été réveillé par un élément extérieur, en se rejouant la dernière scène en boucle.

Richelieu (n.m.) : Le choc ressenti lorsqu’on s’aperçoit que le prix d’un article qu’on jugeait déjà excessivement cher est en fait dix fois plus cher parce qu’on n’avait pas vu le premier chiffre.

Riez (n.m.) : Un comique qui essaie de faire jeune et j’ai-pas-peur-de-dire-la-vérité en disant « tout le monde pète. Ben oui, c’est pas la peine de le cacher, tout le monde pète, vous, moi, même le Pape ».

Rion-des-Landes (n.m.) : Le regard qu’on porte sur les passagers qui sont à l’intérieur de la rame lorsqu’on arrive sur le quai au moment précis où les portes viennent de se refermer, et qui signifie : « Oh, de toutes façons je ne suis pas pressé et ça ne me gêne pas du tout d’avoir raté ce métro à une seconde près ».


La prochaine fois, nous terminerons avec les lettres S à Z.

Voir les lettres A à C.
Voir les lettres D à J.
Voir les lettres K à M.
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